Les enjeux du marché
Chaîne d'approvisionnement éthique et durable pour les aliments fonctionnels
L'approvisionnement en matières premières pour les aliments fonctionnels exige une attention particulière à la durabilité et à l'éthique. Il est essentiel de garantir l'authenticité des ingrédients, leur pureté et de limiter la présence de contaminants. Par ailleurs, la réduction des déchets issus des emballages et des processus de production doit être une priorité.
Les changements dans nos modes de vie, le vieillissement de la population, et la prévalence accrue des maladies chroniques, inflammatoires et des troubles du système immunitaire, de la santé intestinale ou visuelle, représentent des défis auxquels les aliments fonctionnels apportent des solutions concrètes. Ces produits jouent un rôle vital dans l'amélioration de la santé et du bien-être.
Cependant, la production de ces aliments peut avoir des répercussions sur les écosystèmes. Par exemple, les oméga-3, reconnus pour leurs bienfaits sur la santé, sont souvent obtenus par la pêche industrielle, notamment de poissons et de krill, une pratique qui perturbe les écosystèmes et peut introduire des contaminants tels que les métaux lourds.
Les microalgues représentent une alternative durable pour les aliments fonctionnels. Riches en métabolites bénéfiques, elles sont une source importante de pigments antioxydants, d'oméga-3 (EPA et DHA), ainsi que de protéines, d'acides aminés essentiels, de vitamines et de minéraux.
La production industrielle et standardisée de microalgues constitue une solution durable pour répondre à la demande croissante en matières premières authentiques et renouvelables pour les aliments fonctionnels.
*: EPA: Acide EicosaPentaénoïque; DHA: Acide DocosaHexaénoïque
** : Le krill est une famille de petits crustacés qui se nourrit de phytoplancton (les microalgues). Il est présent dans l’ensemble des océans. Riche en oméga 3 et en pigments caroténoïdes, l’huile de krill a des bienfaits pour la santé indéniables. Sa pêche est décriée, notamment parce que les baleines s’en nourrissent et que leur survie en dépend. Mais il est surtout à la base de toute la chaîne alimentaire océanique dont il est le deuxième maillon, après les microalgues.